Hormis juste un ou deux pays de cette région du globe, tous les pays du Moyen-Orient sont plongés dans des conflits de tous genres. Vue l’importance de cette zone pour la croissance économique des pays européens, ceux-ci à travers l’ONU tentent de résoudre leurs différends mais en vain. Qu’est-ce qui explique la persistance des conflits religieux au Moyen-Orient ?
Origine des conflits religieux au Moyen-Orient
Presque tous les pays du Moyen-Orient ont connu des périodes conflictuelles après leur accession à l’indépendance. En effet, entre 1950 et 1990, les idéologies religieuses dominantes au Moyen-Orient étaient le nationalisme arabe et le panarabisme. Pendant cette période, seuls les Chah d’Iran et les monarchies les plus conservatrices du Golfe ont pris le risque de s’opposer à l’idéologie d’une même et unique religion au Moyen-Orient.
Au fur et à mesure, cette uniformisation idéologique va peu à peu prendre place, notamment avec la révolution islamique iranienne de 1979. Depuis lors, la politique a cessé d’être d’autorité supérieure à la religion qui se veut de plus en plus radicale. Bien d’exemples illustrent cette montée en puissance du conflit religieux. On distingue : le conflit israélo-palestinien, le djihad de l’État islamique et les conflits sectaires entre sunnites et chiites.
La persistance des conflits religieux au Moyen-Orient
Si les conflits au Moyen-Orient semblent avoir des origines bien précises, il n’en est pas de même pour les solutions qu’on y trouve. Quel que soient les démarches entreprises pour instaurer la paix, les négociations finissent toujours par échouer ou sinon les accords finissent par être violés. Aussi, leur système politique est à blâmer car il ne permet pas aux différents partis de parvenir à de réelles résolutions qui pourraient avantager tout le monde. Chacun veut imposer ses choix sans tenir compte des opinions des autres.