Les relations diplomatiques partout dans le monde entier sont sujettes à des foyers de tensions. Ces crises surviennent dans la gestion de toute relation telle quelle soit. Deux pays du Golfe, le Qatar et l’Arabie saoudite ont, pendant trois ans, vécus dans une animosité sans pareil. Cette mémorable guerre diplomatique a conduit à la fermeture des frontières et à de lourdes conséquences. Une porte de sortie s’ouvre à l’issue de cette longue crise.
La discorde
Le sixième mois de l’année 2017 marque le début officiel des hostilités diplomatiques entre les pays du Golfe. En effet, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Bahreïn et l’Égypte ont cessé toute relation avec le Qatar. Ils lui reprochent une grande proximité avec l’Iran. Ils lui reprochent aussi, son association avec certains frères de la même confession religieuse, reconnus comme terroristes.
Ces alliances du Qatar ont engendré la fermeture des frontières terrestres, maritimes et aériennes par les autres pays musulmans du Golfe, en occurrence, celles de l’Arabie saoudite. Les déplacements qataris sont limités et entraînent la séparation des familles. L’émir du Qatar, face à toutes ces accusations, dénonce une ingérence dans les affaires politiques et étrangères de son pays. Face aux treize conditions défavorables imposées au Qatar, principale victime de la crise, son chef ne cède pas, et tient bon.
Réconciliation
Pendant trois années, les pays en conflits communiquent par les médias qui se font la guerre entre eux. La communication est surtout assurée par le Koweït, le médiateur du Golfe.
Au lendemain du sommet de la réconciliation, grâce aux sages conseils des différents dirigeants du golfe, les pays en conflits sortent de crises. Ceci est traduit par, la marque d’affection émise par Cheikh Tamim Beh Hamad Al- Thani, émir du Qatar, et Mohammed ben Salmane, prince héritier saoudien sur le tarmac de l’aéroport. La réconciliation est effective depuis le samedi 9 janvier 2021.