Le marché des couches bébés est très lucratif. Ce dernier ne dispose pas de règlementation exacte sur le plan sanitaire. Après une enquête, l’Anses découvre un nombre important de substances cancérigènes dans les couches. Quelles sont ces substances ? Quelles sont les différentes précautions prises ?
L’Anses découvre des substances illicites dans les couches bébés
Dans une publication de janvier 2020, l’Anses interpelle près de 23 marques de couches bébé. Cette interpellation fait suite au résultat d’une étude sur ces couches. En effet, l’Anses déclare avoir trouvé des excès de produits dans les couches. Les substances parfumantes sont la cause de certaines perturbations endocriniennes. Ce dernier est ajouté délibérément par les fabricants. Il est un peu dangereux pour la peau et surtout s’il s’infiltre dans les urines. D’autres substances telles que les glyphosates et les dioxines créent à la longue des cancers sur la peau.
Ces substances peuvent aussi causer des infertilités et des problèmes immunitaires. Des HAP et composé organique volatils sont aussi en cause. Les troubles neurologiques ou difficultés respiratoires peuvent sortir de l’utilisation de ces produits. Les marques de couche classique ainsi que les couches bio sont incriminées dans cette affaire. L’Anses rassure la population et d’autres enquêtes sont également en cours.
Mesure prise par rapport à cette situation
L’Anses rassure sur l’origine de ces substances. Cet organisme décide de taire pour le moment la liste des marques. Une remise à l’ordre au niveau des fabricants est recommandée. Une surveillance de ces produits sera faite. En général, l’Anses est un peu impuissante devant la situation. Certes, il contrôle et peut récriminer. Mais il n’y a pas de règlementation en vigueur pour ces produits. Le droit de propriété est appliqué par ces producteurs. Ils sont libres de révéler ou non les composants de leurs produits.
On observe comme un désordre dans ce domaine. Bien que les couches soient très utiles, les effets sur la santé ne doivent pas être négligés. Les parents doivent penser à d’autres alternatives si rien n’est fait. Il existait bien une manière de prendre soin des bébés avant les années 90. Un retour à cela pourrait faire prendre conscience au fabricant.